Les Luchrones
Graine de Saturne - 2006 31 x 31 x 29 cm
L'Oreille de Ludwig Van (détail) - 1982 80 x 80 x 80 cm
A travers une construction transparente de fils métalliques, mouvements et et rythmes de lumière transforment sans cesse le volume. La sculpture devient réellement "vivante".
Solaire I - 2005
31 x 31 x 36 cm
Les reflets dans les vitrines multiplient les mouvements de la lumière
Origines - 2006
31 x 31 x 78 cm
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C'est une suite de découvertes.Inversant par hasard des fils, j’ai réalisé que je travaillais aussi sur l’ombre.Puis, je me suis intéressé à la rythmique, au contrepoint.A partir de 1981, j’ai cherché des procédés d’écriture de partitions informatique, qui ont rapproché mon travail de celui d'un musicien.A celà près que ma "musique" est visuelle et ... silencieuse."La lumière est bien autre chose que l’éclairage.Les astronomes voient la lumière comme porteuse de message, d'énigme à décoder. Pour mieux être vus, et pour envoyer leur information aux marins, les phares lancent des éclats intermittents.Pronlongeant les éclats lointains à la fenêtre de ma chambre en Bretagne, la lumière est devenue un jour mon moyen d'expression.La lumière est pour moi une musique et une chorégraphie. Sans elle pesante et opaque, la sculpture s'ouvre sur réellement sur la quatrième dimension.L’espace-temps.
Le Passe temps
2005
Infiniment 2005
Détail Infiniment 2005
Autour d'Erik Satie
Charlie, original - 1986
31,5 x 31,5 x 31,5 cm dans les détails
version 2006 du logiciel de création de... logiciels
Une fois terminée la construction physique de la sculpture, vient le moment de faire courir la lumière sur la forme. Comme les musiciens contemporains, je me sers de l'ordinateur pour combiner les rythmes et les formes. Depuis 1986, (monument de Bourges) je travaille sur la qualité de la lumière (vibrato, harmoniques) et sur la composition des partitions. Chaque année, mon logiciel évolue et je découvre de nouvelles choses. Je suis à la fois compositeur et... luthier. En termes de temps de travail, on peut dire qu'en dépit de sa complexité évidente, la construction physique me prends moins de temps que la composition logicielle.
C'est par l'écriture d'une partition lumineuse, par une étude de contrepoint et de rythmique
que se termine mon travail de sculpteur de lumière.
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Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition « Alain Le Boucher » à la Galerie Lélia Mordoch Paris, du 18 mai au 13 juillet 2018
Published on the occasion of the “Alain Le Boucher” exhibition at Galerie Lélia Mordoch Paris, from May 18th to July 13th 2018
Editions Lélia Mordoch, 2018